Jour à tous,

Il y a quelque temps j'ai mentionné dans un post la présentation à venir d'un dio utilisant un "herbinator" maison pour la plantation d'herbe à "grande échelle". J'avais besoin de tester l'outil avant de ma lancer à planter les ~50 cm² de la Vieille Tour
Et ça fonctionne plutôt bien, même si un champs électrostatique plus important serait souhaitable : pour que l'herbe se dresse vraiment bien, il ne faut pas que le tamis soit à plus de 2/3 cm... d'un autre côté le fait que la verticalité soit aléatoire selon les mouvements de la main reproduit parfaitement la nature

Je profite de la magnifique lumière normande de cette journée printanière pour vous montrer le résultat ; les acteurs viendront plus tard - pas de souci, ils sont prêts depuis une trentaine d'années









L'herbe statique est de marque Polak distribuée en France par un Vichissois dont la boutique porte le nom d'un perroquet (enfin, en tous cas, j'ai trouvé que chez lui de l'herbe en 6 mm...)

L'arme du crime


Le reste est 100% naturel : noisetier dont le feuillage est à venir, terre, et "graminées" en base de butte en mousse glycérinée (récoltée il y a un an, elle est aujourd'hui brunie malgré un stockage hors uv et encore "grasse" - malgré cela l'adérence à la colle à bois est bonne et l'acryl aérographiée à l'alcool semble avoir pris )
Pour la petite histoire, cette mousse ne pousse que sur le ciment et notamment sur le faîtage du mur visible en arrière plan

Sinon, la base c'est du Placo, le cadre, celui d'origine en plastok, la "butte", de la chutaille de Placo avec coulée de plâtre...

Dernier point et non des moindre, nous sommes au 1:35

J'enfonce certainement beaucoup de portes ouvertes dans mes explications pour les pros que vous êtes, mais je pars du principe qu'il y a toujours à apprendre des expériences des autres quel que soit leur niveau de compétence

Exactly
J'ai publié une photo entre temps

T'es pas sérieux là ?! ~10kV ok mais avec 2500 mA - avec accus rechargeables - , on est à l'abri, même si ça chatouille
En toute logique, tu ne peux pas toucher le tamis et le trombone en même temps - au pire, tu vas mettre le tamis en contact avec le trombone - cela m'est arrivé dans des endroits exigus - sous l'arbre - et là t'as une belle étincelle

Il est bien évident que ce genre d'"ustensile" n'est à ne pas laisser à la portée des jeunes enfants

J'ai lu sur la Toile des tutos prétendant augmenter la puissance du systus ; vu le manque de pertinence généralement constaté, j'ai préféré éviter de cramer mon circuit.
Je vais confier le bébé à une connaissance un peu électronicienne qui va voir s'il y a moyen de booster le système original en modifiant une valeur de condo ou en changeant le voltage nominal en 9V.

En tout cas, même en l'état pour une quinzaine de neurones ( si vous achetez la tapette en ligne - frais de port obligen), vous disposez d'un outil plutôt blufant...

++

Excellent... Le rendu est superbe...

...on ne distingue plus le vrai du faux !!! du grand art !!

Merci pour les coms mais n'exagérons pas quand même

Demain, je vous dévoile la scène avec le noisetier feuillagé et les acteurs

Pour l'instant, la "chevelure" sèche, même si ça colle pas toujours là où il faut
Une fois que la mise en plis aura pris, une petite couleur dégradée à l'aéro et hop

Chose promise, chose due même si la lumière de cette fin de journée est bien blafarde
Ce qui nous prouve bien combien l'éclairage est important lorsque nous publions des visuels de dios

Nous avons donc des soldats... sur le point de faire feu



Quelqu'un saurait-il me dire à quoi servait cette chaîne qui pend misérablement : il y a de gros crochets à l'avant et à l'arrière de la traverse de l'affût : n'étaient-ils pas prévus pour amortir le recul des bestiaux à l'image de ce qui existait dans la Marine ? Dans la positive, si vous avez un schéma de câblage, je suis preneur pour intégration








Quelqu'un saurait-il me dire ce que le garçon, portait dans ses seaux ?! La poudre ?!
Pour l'instant les sceaux sont vides et ça me dérange de le voir faire autant d'efforts pour rien




Le feuillage du noisetier est élaboré à partir de filet floqué maison - je ne suis qu'à 75% satisfait du résultat, genre y'a d'l'idée mais à parfaire
> ouate synthétique - encore - délitée puis effilochée
> vaporisation à la colle néo repositionnable - mauvaise pioche
> assaisonnement au persil et menthe séchés
> malgré la quantité de colle vaporisée, une partie du flocage s'était décollé ce matin : direction l'armoire à fils de ma couturière de femme et attache des pans récalcitrants
> finition aéro 2 tons - seulement, suite à un bouchage de buse dû à une mauvaise dilution (fatal quand on fait ses mélanges à base d'acryl en tube )

Le socle même repeint est toujours aussi laid qu'à l'origine et en plus mon masquage était déplorable
Je tenterais bien un vernis Klir saupoudré de marc de café

La plus grosse leçon de ce dio est qu'il est imbécile de planter le tronc de l'arbre avant de l'avoir habillé

Ne me demandez pas l'origine du set ! Tout ce que je peux vous dire, c'est que c'est du "plomb", que ça a été peint à la Humbrol en 1981, et que j'ai eu à négocier grave avec les vieux qui voyaient la militaria en horreur ! Ma mère ayant eu un lourd passé British, j'ai eu gain de cause en argumentant le fait que les acteurs étaient anglais !
Sinon c'est du 55mm (1:35) dans son jus : juste un lavage au savon noir.
Seul le porte boulet a subit un dommage collatéral après toutes ces années : l'a perdu l'pompon d'son sabre !

désolé et un peu honteux en tant qu'ancien militaire de ne pouvoir eclairer ta lanterne sur tes diverses interrogations ! ..mais bon j'etais dans la marine ...belle reconstitution en tout cas...!!!

Merci pour ton retour
Pas de quoi s'excuser, même si on est plutôt des "vieux" en moyenne, on aura tous du mal à être nés au 19e

Les crochets sur les affûts des canons c'était pour les arrimer sur les platesformes des wagons SNCF... Je déconne bien sûre... je ne vois pas trop... peut être pour accrocher des accessoir sous l'affût en position de route...

Bon en grattant un peu j'ai trouvé ceci qui me parait pertinent et qui colle à mes acteurs ainsi qu'à ma mise en scène de 81

L’artillerie de campagne à pied nécessite un personnel nombreux, recruté par conscription, comme pour le reste de l’armée. Un canon de 12 livres a besoin d’environ 13 ou 15 hommes, chargées de taches diverses pour assurer un tir rapide et sécurisé.
Après chaque tir, la pièce qui a reculé est ramenée en avant. Le chef de pièce pointe ensuite le canon à l'horizontale, soit seul avec des leviers soit en se faisant aider par les assistants s’il s’agit d’une pièce de gros calibre. Ceci fait, il ordonne de charger la pièce : un des servants passe dans le fut un écouvillon imbibé d’eau et de vinaigre pendant qu’une autre bouche la lumière (le trou par où l’on met le feu à la poudre) : cette opération permet de nettoyer succinctement le canon et surtout d’éteindre les éventuelles braises qui pourraient faire sauter la charge de poudre que l’on s’apprête à introduire.
Dans un même temps on pointe le canon, puis le chargeur place la charge de poudre dans la gueule de la pièce, le servant à l’écouvillon tourne son outil du côté brosse, le refouloir, et pousse la cartouche au fond du canon.
Pour éviter tout accident, un des servants garde son doigt (avec une petite protection en cuir) sur la lumière pour qu’en l’absence d’oxygène aucune braise ne vienne à se ranimer. Une fois la cartouche positionnée (elle contient la poudre et le boulet) un servant vient la percer avec un dégorgeoir (tige métallique emmanchée) et introduit par la lumière l’étoupille (une amorce remplie de composition fusante).
Il ne reste plus alors qu’à mettre le feu à l’étoupille avec une lance à feu pour que la poudre explose et que la pression dégagée expulse le projectile. Si dans les conditions idéales, à l’entrainement, sans viser et sans boulet, les artilleurs français pouvaient atteindre 13 à 14 coups à la minute ; dans des conditions réelles sur le champ de bataille la cadence de tir avoisinait plus les 2 à 4 coups à la minute. À noter que plus un canon à une cadence de tir élevé et plus il chauffe, risquant ainsi l’explosion spontanée de la poudre.
Il fallait alors si possible arroser la pièce (mais il n’y a pas toujours d’eau à portée sur le champ de bataille) ou tout simplement atteindre qu’elle refroidisse. « Un certain temps » pendant lequel la pièce reste muette, d’où l’intérêt d’utiliser les pièces en batterie pour maintenir un feu continu.

Vu que le gars que je croyais en train de mettre le feu est en train de boucher la lumière avec son doigt gantelé, il va falloir que je révise ma copie
> Reculer la pièce
> Positionner l'écouvillonneur en mode charge
> Re-positionner le pointeur, le porteur de cartouche et le servant de tir
> Mettre de l'eau dans les seaux

Sinon, il semblerait bien que les crochets ne soient dédiés qu'à l'accrochage d'accessoires (sceaux, écouvillons...)
Pour les chaînes, pas de piste, si ce n'est qu'elles sont omniprésentes sur les peintures de l"époque...

Pour ton info ,a propos des chaines, j'ai trouvé sur le net une explication plausible...elles serviraient a entraver les roues pour une "securité" en plus des cales dans les grandes descentes, ou plan inclinés...Sans garanties, mais ça me semble realiste...!!

Découvertes d'hier et habillages du socle au marc - de café - + colle à bois diluée (le Klir ne l'a pas fait du tout ) implémentés ; et voilà ce que cela donne par une superbe lumière de fin de journée si typiquement normande











J'ai trouvé ce matin ce à quoi servait la chaîne : tout bonnement de frein de recul rudimentaire ; en attachant une roue à un anneau situé à l'arrière de l'affût, on évitait le recul libre vers l'arrière de la pièce ; il fallait certes repositionner la pièce mais de moindre manière.
Ladite chaîne est visible pour ceux dotés d'une excellente vue sur le 4e cliché

J"ai déduit tout cela de cette petite vidéo qui ne fait que confirmer que nous sommes entourés de grands enfants
http://www.youtube.com/watch?v=MSix178JWyU

Conclusion du fil pour moi à priori...

Pour la suite, j'ai dans la tête une scène intégrant un HY, de la rouille, de l'eau et bien sûr des traces de feu
Je suis en mode "dio minute" : max de plaisir, temps d'exécution minimum, prise de tête minimum, test de nouvelles technos

C'est exactement les infos que j'ai pu trouver

Du coup je posterai un plan rapproché de la chaîne en situation sur le dio...

et vive le partage

Bonsoir
nous sommes en présence d une piece d artillerie semble t il napoleonnienne !
il s agirait donc d une piece agrémentée d une système de hausse gribeauval !
il en existait plusieurs types en fonction de leur diametre*

On prénommait à l'époque les tubes en fonction de leur calibre, 4, 8 et 12 pour l'artillerie de campagne.
Ces chiffres donnent le poids des boulets propulsés en livre et donc le diamètre de l'âme.
Tube de 12 / longueur 217 cm / calibre 121 mm / poids 900 kg
Tube de 8 / longueur 190 cm / calibre 106 mm / poids 600 kg
Tube de 4 / longueur 151 cm / calibre 84 mm / poids 300 kg
L'âme du tube était forée dans la masse après la coulée de bronze. Le diamètre de celle ci était supérieur de 3 mm au boulet.
Pour l'anecdote, avant leur industrialisation, c'était les fondeurs de cloches qui réalisaient les canons.

maintenant pour repondre à tes interrogations pour l emplacement et la fonction des chaines tout a pratiquement ete dit
yvon t a fourni un document montrant comment freiner le deport arriere de la piece
toutefois ces pieces d artillerie etaient emmenees dans les montagnes et si l on devaiet freiner l attelage pour qu il evite de redescendre
on pouvait tout aussi bien aider l attelage avec des sabots qui servaient presque de skis aux pieces .
pourquoi un tel systeme : afin d eviter aux betes de tracter difficilement dans des terrains meubles des pieces lourdes